Création en Juin 2012
Hiya (elle)
Basée sur des histoires personnelles de femme (intimes ou relatées), ce projet traitera plus précisément du silence de la femme face à l’adversité et à ses souffrances passées sous silence, la force et la détermination de la femme, et enfin son potentiel d’amour et de création. Brahim Bouchelaghem s’inspirera de l’histoire de sa mère en résonnance à sa première pièce autour de son père Zahrbat. “Une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions ou plusieurs états du corps dansants”.
Au travers de son regard d’homme et d’enfant, Brahim visitera cet univers sensible féminin où la thématique du silence sera transcrite en mouvement. Le mutisme subi des femmes face à leur souffrance et leur coup dur…un silence vécu au quotidien, un silence qualifié.
Un silence des bruits de la vie ordinaire qui sont remplacés par la parole de la danse.
Le silence qui ne serait plus une simple absence de parole, mais la proposition d’autres langages, de bruits du corps, qui brisent leur propre intériorité.
De ce silence naît aussi l’angoisse, la peur
qui suscite des gestes pour les faire disparaître…
De ce silence naît aussi l’amour, la joie
qui suscite des gestes pour les faire apparaître…
Brahim abordera la force instinctive de la femme, de la mère, de sa mère …La détermination de cette femme pour se défendre, défendre ses proches, continuer d’avancer dans cette quête du bonheur. La danse dévoile sa force instinctive et regagne son pouvoir mystérieux.
Cette femme également comme porteuse d’amour…. Ce sentiment qui n’est pas une émotion en soi; mais une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions ou plusieurs états du corps dansants. La femme, celle d’où naissent les possibles, est source de création et de vie.
« Ma source d’inspiration vient du réel, du vécu, des rencontres et des échanges… »
Outre son inspiration personnelle puisée auprès de sa mère, Brahim s’attachera tel un reporter à aller à la rencontre de femmes de son environnement : ses interprètes, ses proches, des participantes aux ateliers autour de la création selon les résidences de la compagnie. Il mènera sa quête appuyée sur cet échange immatériel nourrissant l’artiste. Basé sur les transmissions d’idées et de sentiments, il fera appel à l’esprit de créativité émanant de chacun.
Crédits
Chorégraphie Brahim Bouchelaghem
Interprétation Ismaera, Aïda Boudrigua, Yvonnette Hoareau, Annabelle Loiseau,
Avec la participation de Brahim Bouchelaghem
Musique originale Nicolas de Zorzi
Musiques Additionnelles Aleksi Aubry Carlson (Je suis seule ce soir Léo Marjane), Armand Amar, Portico Quartet
Lumières Philippe Chambion
Scénographie Guillaume de Baudreuil (Tricyclique dol)
Avec la collaboration artistique Marie Greulich
Production Compagnie Zahrbat.
Coproduction Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais, Festival Montpellier Danse 2012, dans le cadre d’une résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines – Fondation de France – Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et de l’Acsé et L’Avant-Scène de Cognac, Scène conventionnée « inclinée danse »
Avec le soutien de La Région Nord Pas de Calais et de la Ville de Roubaix, de La Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek et du Grand Studio (Bruxelles) et de la ville de Valenciennes.
Réalisé avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication et Le Phénix Scène Nationale de Valenciennes dans le cadre de Résidences d’Artistes